Âge, poids, couleur de peau, origine sociale, genre, langue, orientation sexuelle, consommation de stupéfiants... Les biais de soin sont nombreux et s'interposent souvent entre la patientèle et le personnel soignant.
Pour comprendre la situation et remédier aux préjugés, Pénélope McQuade s'entretient avec Amélie Bédard, directrice générale de la Coopérative de solidarité SABSA (Services à bas seuil d'accessibilité) à Québec et d'autres collaborateurs.
Paul Brunet pense que la solution pour combattre les préjugés passe par une meilleure éducation et formation du corps médical et par de la supervision étroite.
La Dre Marie-Jeanne Kergoat est d’accord que des mentors doivent montrer l’exemple et que la formation sur le terrain doit être continue.
La gériatre parle également d’un programme du ministère de la Santé et des Services sociaux duquel elle a participé à la conception pour privilégier une approche adaptée aux personnes âgées. Il se résume par l’acronyme AINÉES pour Autonomie et mobilité, Intégrité de la peau, Nutrition, Élimination, État cognitif et Sommeil.
Amélie Bédard, de la Coopérative de solidarité SABSA, explique enfin que plusieurs intervenants de son organisme ont eux-mêmes connu les problèmes de dépendance ou de consommation qu’ils doivent aujourd’hui traiter chez leur clientèle, ce qui leur permet de mieux la comprendre et l'aider.